NÚCLEO DE TECNOLOGIA EDUCACIONAL PARA A SAÚDE UNIVERSIDADE FEDERAL DO RIO DE JANEIRO PROVA DE SELEÇÃO AO CURSO DE DOUTORADO EDUCAÇÃO EM CIÊNCIAS E SAÚDE PROVA DE FRANCÊS O objetivo desta prova é avaliar o conhecimento de língua francesa dos candidatos ao Programa de Pós-graduação em Educação em Ciências e Saúde, nível Doutorado, Turma 2008. Esta prova é composta de duas questões 1. Compreensão de texto. 2. Tradução de Texto Atenção! a) O tempo de duração da prova é de 03 (três) horas. b) É permitido consultar dicionário. c) O candidato deve assinar esta folha, colocando também seu o número de inscrição (vide lista de presença). d) Solicitamos colocar o número da questão, o número de ordem e rubricar cada uma das folhas utilizadas para responder às questões. BOA SORTE!!! QUESTÃO 1: COMPREENSÃO DE TEXTO Compétences et évaluation Entrevue avec Philippe Perrenoud par Liliane Portelance Retirado de http://www.unige.ch/fapse/SSE/teachers/perrenoud/php_main/php_2005/2005_05.html em 06/04/2008 Portelance; Mentionnons d'abord que votre intérêt pour le développement des compétences à l'école et pour leur évaluation n'est pas nouveau. Au Québec cet intérêt est connu parce que vos écrits sont beaucoup lus et largement utilisés aussi en formation des enseignants. Il y a quelques années, vous avez insisté sur les liens entre l'évaluation formative et la régulation des apprentissages. Il importe de préciser le contexte éducatif actuel, présenté par vous-même dans un article que vous avez écrit récemment et qui a paru dans la revue L'éducateur. Vous mentionnez que les curriculums sont maintenant orientés vers le développement de compétences et non plus seulement vers l'acquisition de connaissances. Dans le texte, intitulé " Évaluer des compétences ", vous établissez avec beaucoup de nuances des distinctions entre l'évaluation des connaissances et l'évaluation des compétences; et vous dites que l'évaluation des compétences ne pose pas un problème neuf. Quelles sont les distinctions qu'on peut établir entre l'évaluation des connaissances et celle des compétences? Perrenoud; Évidemment, tout dépend des définitions qu'on donne de ces deux concepts. Selon certains didacticiens des disciplines, comme Jean-Pierre Astolfi, on pourrait se passer complètement du concept de compétence, à condition de définir les connaissances comme des ressources dont on peut se servir non seulement pour répondre à des questions d'examen hors de tout contexte d'action, mais pour résoudre des problèmes, prendre des décisions, conduire des projets, etc. J'en conviens : si l'école développait réellement des connaissances utilisables et si elle évaluait sérieusement la capacité de les transférer, de les mobiliser, de les utiliser en situation, on pourrait dire que les enseignants savent déjà évaluer des compétences. Le problème, Astolfi le dit lui-même dans " L'école pour apprendre ", c'est que les savoirs scolaires ne sont " ni théoriques ni pratiques ". Ce qui permet de les évaluer indépendamment de leur usage pour résoudre de vrais problèmes, prendre de vraies décisions. L'évaluation scolaire la plus courante ne dit rien de la capacité des apprenants à utiliser leurs connaissances hors contexte, en situation complexe. Si le Québec a introduit un curriculum par compétences, on peut imaginer que c'est à partir du constat que les connaissances scolaires ne sont pas assimilées et intégrées au point de permettre aux élèves de s'en servir dans la vie. Si les connaissances étaient déjà des outils pour la décision et l'action, il n'y aurait pas lieu de faire une réforme curriculaire. Quel que soit le vocabulaire utilisé, le fond du problème est là : apprendre à se servir des connaissances pour vivre. Aqui se apresenta um extrato de uma entrevista com Philippe Perrenoud, sobre competências e avaliação. O objetivo desta questão é avaliar sua capacidade de: 1. Identificar e compreender as idéias presentes, tanto na pergunta como na resposta. 2. Identificar a relação lógica entre ambas. 3. Argumentar em defesa de suas proposições ao responder à esta questão. Assim: 1 - Descreva, em termos de estrutura e idéias presentes, a pergunta da entrevistadora. Qual foi, em síntese, a pergunta feita? Justifique. 2 - Descreva, em termos de estrutura e idéias presentes, a resposta do entrevistado. Inclua nesta descrição os principais conceitos apresentados. Qual foi, em síntese, a resposta dada? Justifique. 3 - Analise, em termos de estrutura e idéias presentes, a relação existente entre a pergunta da entrevistadora e a resposta do entrevistado. Dito de outra forma; a resposta do entrevistado responde diretamente à pergunta entrevistadora? Justifique sua resposta mostrando onde e como houve (ou não houve) resposta direta, conforme o seu entendimento. QUESTÃO 2: TRADUÇÃO DE TEXTO L'hypothèse du biopouvoir par Michel Foucalt Retirado de http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Foucault#L.27hypoth.C3.A8se_du_biopouvoir em 06/04/2008 Ce regard historique ne doit pas méprendre. L'ontologie foucaldienne est une expérience, une prudence, un exercice sur les butées de notre présent, l'expérimentation de nos limites, la forme patiente de «notre impatience à la liberté», qui explique l'intérêt qu'il portait au thème du rapport de pouvoir entre l'institutionnel et l'individu – aussi bien qu'à une certaine idée de la subjectivation. Ce pouvoir fonde la constitution de savoirs et est à son tour fondé par eux: c'est la notion de «savoir-pouvoir». «Il n'y a pas de relations de pouvoir sans constitution corrélative d'un champ de savoir, ni de savoir qui ne suppose et ne constitue en même temps des relations de pouvoir... Ces rapports de "pouvoir-savoir" ne sont donc pas à analyser à partir d'un sujet de connaissance qui serait libre ou non par rapport au système de pouvoir; mais il faut considérer au contraire que le sujet qui connaît, les objets, sont autant d'effets de ces implications fondamentales du pouvoir-savoir…» («Il faut défendre la société») Dans cette ontologie tout à la fois généalogique, critique et archéologique, les travaux consacrés à des problèmes très concrets sont indissociables de ceux qui portent sur les «formations discursives» (Les Mots et les Choses, L'Archéologie du savoir et L'Ordre du discours), tout comme le sens du racisme, au-delà de ses significations particularisées, est indissociable de l'avènement des sciences humaines, – ce que nous apprend «Il faut défendre la société» (1975-1976). L'adage de L'Ordre du discours – «Remettre en question notre volonté de vérité; restituer au discours son caractère d'événement; lever enfin la souveraineté du signifiant» – vaut ainsi comme un avertissement contre les écueils psychologisants de la problématisation biface du rapport à soi et du rapport au présent. Problématisation qui n'est pas à la poursuite des essences ou des origines, mais «des foyers d'unification, des nœuds de totalisation, des processus de subjectivation, toujours relatifs», selon la formule de Gilles Deleuze dont Foucault a été, intellectuellement aussi bien que personnellement, proche. Dans la seconde moitié des années 1970, il s'est ainsi intéressé à ce qui lui semblait une nouvelle forme d'exercice du pouvoir (sur la vie), qu'il a appelé biopouvoir (concept repris et développé depuis par François Ewald, Giorgio Agamben, Judith Revel et Antonio Negri, notamment), indiquant le moment où, autour du XVIIIesiècle, la vie - non seulement biologique mais entendue comme l'existence tout entière: celle des individus et comme celle des populations, la sexualité comme les affects, l'alimentation comme la santé, les loisirs comme la productivité économique – entre comme telle dans les mécanismes du pouvoir et devient ainsi un enjeu essentiel pour la politique: «L'homme, pendant des millénaires, est resté ce qu'il était pour Aristote: un animal vivant, et de plus capable d'une existence politique; l'homme moderne est un animal dans la politique duquel sa vie d'être vivant est en question.» (La volonté de savoir)