N'esta questao Portugal teve uma parte importante, pois um dos contendedores Toi o sr. Nery Delgado, que sobre o assumpto publicou m e m o rias magistraes; outro foi M. Nathorst, e o objedo da discuss8o era a interpretaçào que dévia dar-se a certas impressôes encontradas em rochas siluricas, que Saporta e o sr. N . Delgado consideravam como vestigios de algas primordiaes. Outras publicaçôes mostram a quanto chegava a intelligencia e trabalho do Marquez de Saporta. Refiro-me â obra publicada corn a collaboraçào de Marion com o titulo — Evolution du règne végétal •—-, ao — Le monde des plantes avant Vapparition de l'homme — e à — Origine paleonlologique des arbres cultivées—. N'estas publicaçôes Saporta mostrou-se evolucionista, como nào podia deixar de ser. Ahi expoz com clareza as relaçôes entre as diversas o r g a nisaçôes vegetaes, a ordem da successâo das diversas formas ; deu emfim demonstraçôes de grande valor da origem das especies. O estudo dos fosseis porluguezes forneceu-lhe factos novos, que estavam perfeitamente de accordo com as suas ideias jâ anteriormente expostas. Refiro-me â origem das Dicotyledoneas, ao periodo do apparecimento d'ellas â superficie da terra e â successâo de formas vegetaes. No resumo final da Flore du Portugal, lê-se o seguinte : «11 est impossible, avant de prendre congé des Flores néo-jurassiques et infracrétaciques du Portugal, de ne pas essayer de résumer en quelques lignes l'impression qui résulte de leur examen et des études précédentes. Ce qui frappe sur tout, dans ces Flores, c'est leur étroit enchaînement; c'est leur succession à travers les étages superposés; de telle sorte que sans lacunes apparentes on puisse partir du corallien et arriver graduellement, à l'aide d'étapes échelonnées, jusqu'au cénomanien, en assistant aux lentes transformations de l ' e n s e m b l e . — A u c u n e région n'avait encore offert, en E u r o p e , un pareil spectacle. . . «Cette transition entre deux âges ou, mieux encore ces traits décisifs de la plus grand des révolutions dont le monde des plantes ait donné le spectacle, puisqu'il s'agit de l'introduction des Dicotylées auparevant inconnues, bientôt après prédominantes, cette transition les flores portugaises nous la font voir, d'abord à ses premiers débuts, puis avec ses progrés, enfin définitivement accomplie par la présence de plusieurs genres de D i cotylées encore existant sous nos yeux et par l'élimination définitive des derniers types j u r a s s i q u e s . . . «Cette révolution, du reste, si générale et si décisive dans ses résultats qu'elle ait été, n'a rien offert de brusque dans sa façon de se manifester. Il est aisé de vérifier cette assertion maintenaut, grâce aux découvertes