Quando é impossível de nos falarmos : patologias da instituição paicanalítica Luiz Eduardo Prado de Oliveira Depuis la publication des différentes correspondances de Freud - avec Jung, Abraham, Ferenczi, Jones - , depuis la publication des lettres circulaires du « comité secret », créé par ces trois derniers autour du « père fondateur », avec son accueil et sa participation enthousiaste, les témoignages de ceux qui ont été analyse avec le « créateur de la psychanalyse » ne peuvent plus être négligés. Publiés parfois plus de dix ans avant ces documents, systématiquement discrédités par les institutions officielles de la psychanalyse, ces témoignages ont récupéré leur importance en tant que révélateurs des pratiques en vigueur au moins jusqu’aux débuts des années cinquante du siècle dernier. Désormais, les psychanalystes ont été confrontés à des dilemmes : relancer une idéalisation de leur pratique et de la pensée analytiques, à la façon d’un Lacan ou d’un Bion ; ritualiser leurs pratiques et cette pensée derrière les murs des institutions et d’une théorisation qui radote ; vivre leur désenchantement et se livrer au deuil : de Freud, d’une psychanalyse toute-puissance, d’une diffusion sociale sans concurrence ni encombres. Retour aux origines, certes, mais non pas telles qu’elles ont été mythifiées par Lacan et Bion, ou encore le retour mis en pratique par Anzieu. Je procède à un retour à la saleté et à la promiscuité des origines, à leurs confusions et à leurs troubles, à leur espoir insensé aussi. Contrairement à ce que pensent les détracteurs de la psychanalyse et de son créateur, Freud est aussi honnête que possible avec les résultats de ses analyses. Il fait souvent preuve d’un désarroi plein d’humour envers l’abandon de l’analyse ou simplement de la vie qui décide autrement que ce que l’analyste a pu espérer. Aucun des cas réunis dans le recueil français de Cinq psychanalyses n’est une réussite et Freud ne l’a pas caché. L’institution psychanalytique mérite toutes les critiques que lui ont été faites, dont les plus sérieuses ne proviennent pas des détracteurs de la psychanalyse, mais des représentants de l’appareil institutionnel lui-même : l’ambiguïté de Ferenczi, la sévérité de Balint, les moqueries de Lacan, l’irritation de Kernberg à l’égard de cet appareil, pour résumer une longue histoire en quatre noms [1]. La psychanalyse en tant que mouvement de pensée reste intacte. Le problème se pose au sujet de la clinique, où institution et pensée se rencontrent de manière problématique et singulière. Le document qui propose la création d’une association internationale, présenté par Ferenczi au 2e congrès de psychanalyse à Nuremberg, suscite la curiosité. Signé de Ferenczi, il est très probable que Freud l’ait au moins fortement inspiré, sinon écrit. Qu’un élève signe l'un de ses textes n’était pas, pour lui, une pratique rare à cette époque de sa vie. La description des menaces et persécutions auxquelles la psychanalyse a dû survivre est très freudienne et globalement fictive. À ce sujet, Ferenczi soutient que la « première époque, l’époque héroïque pour ainsi dire de la psychanalyse, est représentée par ces dix années où Freud était seul à soutenir le combat mené contre lui de toute part et par tous les moyens [2]. » Cette affirmation est surprenante. Freud n’a jamais été seul pendant dix ans, à mener un combat inégal contre des forces persécutrices. Pure fiction freudienne. La boutade freudienne du « splendid isolation » prend source dans une définition, couramment donnée à l’époque, de la position du royaume britannique dans le monde. En s’attribuant cet isolement, Freud s’identifie à la couronne anglaise. Ceux qui viennent après lui ont cru à une héroïque traversée du désert, inexistante autrement que dans leur imagination. Freud a toujours été aidé par ses contemporains : Breuer, Fliess, Stekel et beaucoup d’autres ont soutenu son entreprise de différentes manières, même si ce soutien n’a pas été inconditionnel, comme Freud a souvent semblé le vouloir. Jamais aucun pogrom, en aucune façon, n’a été dirigé contre lui et les siens avant l’arrivée au pouvoir de la peste brune. Une telle caractérisation de cette mythique première époque sert à l’introduction d’une deuxième époque, inaugurée par Jung. Cette mystification vise à justifier le dénouement de la deuxième époque, marquée par la cabale aussitôt organisée après l’intronisation de Jung comme président, nommé et élu. Elle fonde aussi l’impératif d’un comité secret comme noyau d’une troisième époque. Néanmoins, Ferenczi reste prudent : « Je connais bien la pathologie des associations et je sais combien souvent dans les groupements politiques, sociaux et scientifiques règnent la mégalomanie puérile, la vanité, le respect des formules creuses, l’obéissance aveugle, l’intérêt personnel, au lieu d’un travail consciencieux consacré au bien commun [3]. » Dès sa fondation, les maux qui affligeront une telle association sont déjà clairement et précisément décrits, au point que les documents à venir frôlent l’ennui lorsqu'ils ne sont pas teintés d'un peu d'humour. Les premières lettres échangées entre Freud et ses disciples, en vue de la réorganisation de l’Association psychanalytique internationale à l’orée de cette troisième époque, sont significatives à cet égard. 30 juillet 1912 : une lettre de Jones traite de l’établissement des nouveaux principes d’une association internationale, dont le fondement est un « comité secret ». Jones fait part à Freud de son pessimisme au sujet des « hommes qui doivent jouer un rôle dirigeant au cours des trente prochaines années ». Il critique Jung, Stekel, Rank et Ferenczi. Il rapporte une conversation avec ces deux derniers : « Nous avons tous convenu d’une chose, que le salut ne pouvait résider que dans une incessante auto-analyse, poussée jusqu’à la limite la plus extrême possible, purgeant ainsi les réactions personnelles de manière à les chasser aussi loin que possible. L’un d’eux, c’était Ferenczi, je crois, a émis le vœu qu’un petit groupe d’hommes puisse être systématiquement analysé par vous, en sorte qu’ils puissent représenter la théorie pure, préservée de tout complexe personnel, et bâtir ainsi au sein du Verein un noyau dur officieux et servir de centre auprès de qui d’autres (débutants) pourraient venir apprendre le travail. Si seulement c’était possible, ce serait une solution idéale [4]. » Mythes fondateurs de la psychanalyse : « incessante auto-analyse, poussée à l’extrême », « petit groupe d’hommes », « théorie pure »… L’idée de l’auto-analyse, dérivée des préceptes socratiques, est intéressante. Elle devient idéologie quand elle se prétend « incessante » et capable d’être « poussée à l’extrême ». L’auto-analyse est, au mieux, un espoir, que chacun essaie de réaliser dans la mesure de ses possibilités, toujours inférieures aux exigences posées par les variations du monde. 1er août suivant : vient la réponse enthousiaste de Freud : « Je commençais tout juste à écrire l’épilogue du colloque “Onanie” que réclamait instamment Stekel – le travail littéraire est si pénible sous l’effet de la chaleur printanière – lorsque m’est arrivée votre lettre qui m’a détourné de mon chemin, en sorte que je dois commencer par y répondre avant de revenir au fil de mon propos [5]. » Le comité secret se situe entre « onanie » et langueur, entre idéal scientifique et puérilité, entre institutionnalisation et fractionnisme. À peine l’internationale organisée et son président réélu, à l’ombre de l’idéal de pureté, les trahisons se préparent. Freud ne fait pas que de l’humour quand il considère les analystes comme une « horde sauvage ». Il poursuit sa lettre : « Ce qui a aussitôt captivé mon imagination, c’est votre idée d’un conseil secret composé des meilleurs et des plus méritants d’entre nous afin de veiller au développement ultérieur de la Ψα et de défendre la cause contre les personnalités et les accidents quand je ne serai plus. Vous dites que c’est Ferenczi qui a eu l’idée, mais sans doute est-ce moi qui l’ai conçue en des temps meilleurs, lorsque j’espérais que Jung rassemblerait autour de lui un cercle composé des dirigeants officiels des associations locales. Je suis désormais au regret de dire qu’il fallait former une telle union indépendamment de Jung et des présidents élus. J’ose dire qu’il me serait plus facile de vivre et de mourir si je savais qu’il existait une telle association pour veiller à ma création. Je sais aussi le côté puéril ou peut-être romantique de cette conception, mais peut-être pourrait-on l’adapter pour répondre aux nécessités de la réalité. Je laisserais libre cours à ma fantaisie et sans doute vous abandonnerais-je le rôle du Censeur. » Fantasme puéril de la science comme création « des meilleurs et des plus méritants », qui engendre la quérulence comme instrument de démarcation entre ce petit groupe et le « commun des chercheurs ». Cette puérilité est discernable dans l’idéal scientifique de Freud. Si les métaphores guerrières sont abondantes dans le texte présenté par Ferenczi à Nuremberg, et la protection de « l’œuvre de Freud », érigée en étendard, leur auteur ne semble pas envisager les conséquences d’une telle institutionnalisation pour les patients des psychanalystes, pas plus d’ailleurs que l’ensemble des psychanalystes qui participent à ces débats. Remarquable exception de Tausk qui, le premier, pointe les dangers d’une « religion scientifique », pour les patients comme pour les analystes euxmêmes [6]. Entre 1922 et 1924 : formalisation de la formation analytique, à partir du modèle de l’Institut de Berlin. S'installe également, de manière progressive, une forme d’intimidation intellectuelle à la place de la recherche analytique, confirmation des prévisions de Ferenczi. Eitingon fait là encore montre d'un courage pionnier, et ses critères ne sont pas ceux qui s'imposeront. Il considère que la gratuité des séances ne dérange en rien le déroulement d’une cure, toujours perturbée en revanche par la rigidité de l’analyste [7]. Durant les dix années suivantes, des voix critiques s’élèvent contre l’institutionnalisation du mouvement psychanalytique. Tausk le premier, Bleuler très vite, Reik ensuite se montrent soucieux des dangers de l’orthodoxie et du dogmatisme psychanalytiques. En 1933, au Congrès international de Wiesbaden, peu avant l’arrivée d'Hitler au pouvoir, il souligne que les véritables compréhensions psychanalytiques apparaissent comme des surprises pour l’analyste et pour l’analysant [8]. Il va même bien plus loin. Il est le premier à mettre en cause les principaux axes de la formation analytique, tels qu’Eitingon et l’Institut de Berlin les ont établis : « Il ne faut pas croire que les analystes ont décidé définitivement de la meilleure voie pour acquérir les connaissances analytiques. La recommandation de suivre la chaîne : analyse personnelle – étude de la littérature scientifique – analyse de contrôle, n’est qu’un schéma grossier et insuffisant. Bien des doutes demeurent chez certains d’entre nous quant à la meilleure façon d’étudier la psychanalyse. Chez ceux qui ne doutent pas, il n’en demeure pas moins toute une série d’incertitudes, relatives aux postulats, aux conditions régissant les trois phases qui sont à la base de ce schéma ; des problèmes concernant leur portée et la façon dont elles agissent continuent à se poser. Bien des questions ne pourront pas être résolues aussi longtemps que nous ne disposerons pas de l’expérience portant sur de nombreuses années, sur trois générations au moins [9]. » Une génération passe et une autre génération apparaît. Un siècle s’est écoulé. Si les problèmes ne restent pas en l’état, c’est qu’ils se sont aggravés. Ceux relatifs à la formation, auxquels s’ajoutent ceux relatifs à la reconnaissance des psychanalystes, et aux critères retenus pour le choix de ceux qui auront la responsabilité de les former et de les reconnaître. Reik a souligné l’impératif de rester ouvert à la notion de surprise. Or, les institutions analytiques se montrent singulièrement réfractaires à toute surprise dans leurs modes de fonctionnement. Au contraire : elles se soucient plutôt de la refouler avec violence. De nos jours, l’institution analytique compte parmi celles qui cultivent la violence, de manière d’autant plus féroce qu’elles n’admettent aucune médiation externe. Sortie de la guerre et reprise des critiques Guerre et mort de Freud, fin de la période de l’invention et de la consolidation de la psychanalyse, atténuation des critiques à l'égard de son institutionnalisation. La guerre et la partie probablement la plus criante du deuil de Freud se terminent ; les critiques reprennent, encore dans l’incertitude quant à l’avenir. S'ouvre la deuxième période de l’histoire de la psychanalyse, son expansion. 1948 : avant l’emballement de cette expansion, doutes et critiques reprennent. Balint, au sujet des sociétés psychanalytiques et de la formation qu’elles dispensent, note combien leur « climat rappelle fortement les cérémonies primitives d’initiation. De la part des initiateurs – les comités de formation et les analystes didacticiens – nous observons un esprit de secret au sujet de nos connaissances ésotériques, proclamations dogmatiques au sujet de nos exigences et l’utilisation de techniques autoritaires. De la part des candidats, c'est-à-dire de ceux qui doivent être initiés, nous observons l’acceptation volontaire de fables ésotériques, la soumission à un traitement autoritaire sans beaucoup de protestation et un comportement trop respectueux [10]. » Ayant pu occuper pendant la durée de la guerre une position d’observateur privilégié de la vie institutionnelle, étant donné le confinement que Jones lui a imposé, Balint fait montre d'un regard extrêmement critique, qui va de pair avec sa créativité. Il a en vue les rituels kleiniens et annafreudiens à la Société britannique de psychanalyse, encouragés par Jones, sur fond de ses propres souvenirs, liés à d’autres expériences institutionnelles. 1952 : un psychanalyste formé auprès de Freud, témoignant d'une très longue expérience des institutions analytiques, fait le constat suivant : « Ces motivations irrationnelles de xénophobie et ces sentiments de culpabilité ont introduit des traits mélancoliques dans notre formation. Il se trouve que ces traits correspondaient assez à l’esprit prussien qui fleurissait parmi les fondateurs de l’Institut de Berlin (…). En psychanalyse, comme ailleurs, l’institutionnalisation n’encourage pas la pensée [11]. » 1953 : le discours inaugural du président de l'Association psychanalytique américaine est du même ordre : « Le spectacle d’une association nationale de médecins et de scientifiques se querellant à propos des critères de formation et cliniques, et s’accusant mutuellement d’orthodoxie et conservatisme ou de déviationnisme et dissidence, n’est pas très attrayant, pour le moins. Ces termes appartiennent aux religions ou à des mouvements politiques fanatiques et non pas à la science et à la médecine. La psychanalyse ne devrait pas être une “doctrine” ou une “ligne partidaire” [12]. » Peu après, en France, un Lacan issu d’une première expérience institutionnelle n’est pas moins incisif. Il décrit l’institution psychanalytique : « La tension hostile y est même constituante de la relation d’individu à individu. C’est là ce que l’euphuisme, en usage dans le milieu, reconnaît tout à fait valablement sous le terme de narcissisme des petites différences : que nous traduirons en termes plus directs par : terreur conformiste [13]. » Les psychanalystes apparaissent comme soumis à une forme dévastatrice et stérilisante de régime de pensée. 1958 : un article élargit ces remarques et leur donne un sens politique. Il souligne qu’un seul souci oriente les institutions psychanalytiques : celui du maintien au pouvoir de ses membres dirigeants [14]. Nombre des bons mots qui émaillent l’histoire de la psychanalyse proviennent de ce texte de Szasz, comme celui portant sur le rapport entre la durée de la formation analytique et le temps nécessaire à la naturalisation aux États-Unis d’un immigré européen. Plus essentiellement, l’auteur montre comment la formation analytique n’est déjà plus, à l’époque, un système d’enseignement ou de transmission, mais un système d’endoctrinement, qui fait tarir sa source vivante. Grondements Une accalmie d'une quinzaine d’années succède à cette crise. L’essor économique de l’après-guerre donne des ailes à la psychanalyse en tant que profession. 1972 : Arlow présente une étude de fond, où il aborde quatre aspects de la formation analytique : les écarts culturels, l’écologie des institutions, la fréquence des scissions qui s’y produisent et le rôle des analystes didacticiens. Il rappelle que la psychanalyse est la seule discipline à continuer de s’appuyer, de manière non critique, sur des textes vieux de plus de cinquante ans, ce qui porte préjudice à toute possibilité d’apprendre grâce à l’expérience. Le modèle de la transmission analytique reste celui du maître et de l’apprenti, modèle médiéval, incompatible avec la recherche scientifique. La preuve en est la fréquence des scissions parmi les sociétés analytiques : une demi-douzaine, rien qu’au sein de l’Association psychanalytique américaine. L'inadéquation des modes de transmission de l’analyse a des conséquences néfastes et traumatisantes pour les analystes eux-mêmes. Pour se protéger et se défendre contre les angoisses suscitées par une telle situation, les analystes instituent le système du convoyage, où un analyste didacticien s’assure une position de prestige et sert de locomotive à tous ses candidats. La formation analytique devient un long rite d’initiation, similaire à ceux des peuples primitifs. L’exigence fondamentale formulée à l'endroit des candidats consiste pour eux à s’identifier à leurs agresseurs, la théorie leur servant de roman familial. L’auteur s’appuie largement sur Reik. Il signale que le dogmatisme est une conséquence immédiate du refoulement de l’ambivalence. [1] La deuxième partie du présent ouvrage porte plus particulièrement sur ce sujet. S. Ferenczi, « De l’histoire du mouvement psychanalytique », Œuvres complètes, tome I, Payot, 1968, trad. J. Dupont en collaboration avec Ph. Garnier, pp. 162-171. [3] Idem. [4] S. Freud – E. Jones, Correspondance complète, Puf, 1998, pp. 196-199, trad. et coll. P.-E. Dauzat. [5] Idem, pp. 199-200. [6] Discussions du 6 avril 1910, Les Premiers Psychanalystes : minutes de la Société psychanalytique de Vienne, vol II, 1908-1910, Gallimard, 1979, trad. N. Bakman. [7] M. Eitingon, “Report of the Berlin Psycho-Analytical Policlinic”, Bulletin of the International Psychoanalytcial Association, 4, pp. 254-269. [8] . M. S. Bergmann, “The Historical Roots of Psychoanalytic Orthodoxy”, International Journal of Psychoanalysis, 1997, 78: 69-86. [9] T. Reik, Le Psychologue surpris, Denoël, 2001, p. 323, trad. D. Berger. Il faut signaler que ce texte est publié dès 1935. [10] M. Balint, “À propos du système de formation psychanalytique”, Amour primaire et technique psychanalytique, trad. J. Dupont, R. Gelly et S. Kadar, Payot, 1972, pp. 285-308. [11] S. Bernfeld, “On Psychoanalytic Training”, Psychoanalytic Quarterly, 1962, 31: 453-482. [12] R. Knight, “The present status of organized psychoanalysis in the United States”, Journal of the American Psychoanalytical Association, 1953, 1: 197-221. [13] J. Lacan, “Situation de la psychanalyse en 1956”, Écrits, Seuil, 1966, pp. 459-491, ici p. 489. [14] T. S. Szasz, “Psycho-Analytic Training : a Socio-Psychological Analysis of its History and Present Status”, International Journal of Psychoanalysis, vol. 39, 1958, pp. 508613. [2]